Les Misérables – Victor Hugo

Je ne sais pas s’il s’agit réellement de mon livre préféré (car j’ai voyagé parmi beaucoup trop de pages, de paragraphes et de lignes pour ne retenir qu’une lecture) … Mais, aujourd’hui, je dirais Les Misérables de Victor Hugo. Choix pas très original, je vous le concède !

Toutefois, pour vous prouver ma sincérité, et pourquoi pas vous donner envie de (re)plonger dans ce chef d’œuvre, voici une liste non exhaustive des raisons pour lesquelles j’ai finalement décidé d’écrire sur Les Misérables :

  • Parce que ce roman me rappelle mon professeur de français de Quatrième B. Un vieux monsieur roumain, amoureux de la France et de sa langue, qui portait des chaussettes bleu ciel avec des oiseaux multicolores. Il mettait des baies de goji dans son thé et a même parié sur sa moustache (malheureusement, il a perdu…) ! Évidemment, c’est ce professeur qui nous a fait lire Les Misérables.
  • Parce qu’après ses cheveux, c’est de ses dents dont Fantine se sépare. Et même si Hugo réussit à nous faire comprendre bien avant qu’elle ait « un trou noir dans la bouche » que Fantine n’a d’autre choix que d’accepter l’offre de l’arracheur de dents, un frisson inévitable nous parcoure le corps au moment où la chandelle éclaire son « sourire sanglant ».
  • Parce que, sur une même page, nous sommes encore en train de sourire (« Je suis tombé par terre, C’est la faute à Voltaire »), que déjà notre joue s’humidifie (« Le nez dans le ruisseau, C’est la faute à … […] Cette petite grande âme venait de s’envoler. »).
  • Parce qu’il est attendrissant d’apprendre que Hugo a repris la date de sa première nuit avec Juliette Drouet pour le jour du mariage de Marius et Cosette. « Créer, c’est se souvenir ».
  • Parce que je me souviens encore de l’épigraphe du roman, que nous avions dû apprendre par cœur. Et pour vous épargner un peu, je ne vous cite que la dernière phrase : « Tant qu’il y aura sur la terre ignorance et misère, des livres de la nature de celui-ci pourront ne pas être inutiles ».

Vous laissant sur cette litote, j’espère vous avoir convaincu, ou du moins vous avoir transmis ne serait-ce qu’une bribe de l’émotion que me procure le seul souvenir de cette lecture.

Daphné Dupré-Roques

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